Ma candidature (à la candidature) aux élections fédérales de 2015

Les Verts neuchâtelois choisiront en février 2015 leurs candidates et candidats pour les élections fédérales d'octobre prochain. Le délai pour le dépôt des candidatures était fixé à aujourd'hui. J'ai donc déposé mon dossier.

Chères Vertes, chers Verts,

Par la présente, je vous annonce ma candidature pour les élections fédérales de 2015.

L’élection sera difficile pour les Verts. La perte d’un siège pour le canton et le retrait annoncé de Francine John-Calame obligera le parti à présenter des candidatures fortes. Premier des viennent-ensuite il y a trois ans, j’ai la conviction que mon expérience politique, mais également professionnelle et associative, est un atout pour les Verts.

La Suisse, dopée par une croissance inédite et à l’aise dans un 21ème siècle globalisé, pourrait être tentée par le renfermement. Les problèmes écologiques sont réels : mitage du territoire, transports publics et réseau routier surchargés. Socialement, lorsque la Suisse est championne du monde de la productivité* compétitivité, ce n’est pas pour le bien de toutes et tous. Dix pourcents de la population au moins ne profitent pas de la santé économique. Ils sont pour diverses raisons les abandonnés de la mondialisation. Ce sont celles et ceux qui ne peuvent pas suivre, qui finissent à l’AI, au chômage, à l’aide sociale. Le monde politique devra répondre ces prochaines années à ces défis, sans quoi les initiatives comme ECOPOP ou sur l’immigration de masse continueront à obtenir des scores qui mettent en danger notre tradition d’ouverture, sans répondre aux problèmes qu’elles instrumentalisent. Etre vert et de gauche, c’est chercher des solutions à l’ensemble de ces défis. Je m’y engage.

De nombreux dossiers neuchâtelois devront être défendus à Berne, en premier lieu nos investissements ferroviaires. D’autres dossiers auront des conséquences importantes : les réformes de la RPT, de la fiscalité des entreprises. Et des idées nouvelles doivent être lancées, comme la reprise de tout ou partie des coûts de l’aide sociale par la Confédération, dans un souci de solidarité intercantonale. Je m’y engage également.

J’ai une très bonne connaissance du fonctionnement politique fédéral, au travers de mes projets professionnels liés à des mandats de l’administration fédérale ou comme président de StopOGM, où j’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de traiter des dossiers fédéraux (agriculture, denrées alimentaires, etc.) Et j’ai la chance d’être bilingue.

Je m’engage également à respecter les conditions posées par le bureau, en premier lieu de m’entourer lors de mon mandat d’un ou une assistante parlementaire.

Pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, je vous demande de bien vouloir me porter sur la liste pour les prochaines élections fédérales. Avec mes meilleures salutations.

* La Suisse n’est pas championne du monde la productivité, mais de la compétivité, comme l’a très justement rappelé l’émission Factuel sur la RTS le 10 juin 2015 (Mise à jour le 10.06.2015).

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