Assurance-chômage, quatre jours pour dire non...
N'OUBLIEZ PAS DE SIGNEZ LA PÉTITION !!!
Vendredi matin, les parlementaires fédéraux voteront en cœur pour une nouvelle révision de la Loi sur l’assurance-chômage. Ils devraient méditer notre Constitution avant d’appuyer sur leur bouton de vote, en particulier s’ils comptent dire oui… Le préambule devrait en particulier les faire réfléchir au sens qu’ils donnent à leur mandat :
[…]
Le peuple et les cantons suisses,
[…]
Résolus à renouveler leur alliance
pour renforcer la liberté, la démocratie, l’indépendance et la paix
dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde,
Déterminés à vivre ensemble leurs diversités
dans le respect de l’autre et l’équité,
Conscients des acquis communs et de leur devoir d’assumer leurs responsabilités envers les générations futures,
Sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,
[…]
La révision, voulue par le Conseil fédéral pour sortir des problèmes financiers que connait l’assurance-chômage, a été repensée par les chambres fédérales, qui l’ont durci au point de la rendre inacceptable. La révision ne respecte simplement pas notre constitution, elle n’est pas solidaire parce qu’elle fait peser une partie prépondérante de l’effort d’assainissement sur une des catégories de personnes aujourd’hui les plus touchées par le chômage : les jeunes de moins de trente ans. Elle détruit notre force communautaire, parce qu’elle s’attaque aux plus faibles. Elle renvoie la balle aux générations futures, en poussant un nombre croissant de personnes à l’aide sociale, de laquelle il est aujourd’hui plus difficile encore de sortir. Elle n’est pas responsable parce qu’elle fait payer aux cantons et aux communes, à travers l’impôt et au détriment d’autres prestations, une tâche qui devrait incomber à la Confédération. Elle n’est finalement pas équitable, parce qu’elle limite dans le temps la cotisation de solidarité pour les hauts revenus mais pérennise les coupes dans les prestations.
Les cantons, toute la gauche et sans doute une partie de la droite dans les cantons les plus touchés par le chômage, presque tous les partis de jeunes (aujourd’hui encore, les jeunes libéraux-radicaux se sont ralliés à la contestation), les syndicats et sans doute aujourd’hui déjà une partie importante de la population s’y opposent.
Parlementaires, il est encore temps de faire marche arrière, de reconnaître vos erreurs et d’enterrer cette révision. Vendredi matin, n’oubliez pas la constitution au moment du vote et DITES NON A LA REVISION DE LA LOI SUR L’ASSURANCE-CHOMAGE !

